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vendredi 22 mai 2020

Bertrand Belin en concert


C’était ce soir de 20 heures à 21 heures sur France Inter. Le musicien parisien (également écrivain) s’accompagne à la guitare et interprète en solo des chansons de son répertoire, sur quinze ans de carrière. 

La vidéo tournée au studio CBE est pourrie, mais elle permet de se faire une idée du personnage, dandy folk rock inspiré, et d’être sous le charme de sa façon de jouer, tout à sa musique. 

Pour l’interview de Bertrand Belin par Rebecca Manzoni, rejoint au téléphone par Rodolphe Burger, il faudra revenir à la version audio. Le son y est bien meilleur, de toute façon. 


Bertrand Belin, 22 mai 2020 (audio)

mardi 12 mai 2020

L'économie


Plutôt que de continuer à écouter « Le téléphone sonne » et ses prises de tête à deux balles, retour sur la chansonnette de Frédéric Fromet, Charline Vanhoenecker et consorts « C’est l’économie qui redémarre » ce matin sur France Inter juste avant huit heures. Ah Ah Ah !


vendredi 8 mai 2020

On verra bien


Voilà, c’est ce qu’on dit, on verra bien, on va faire ce que le gouvernement nous demande, on va sortir avec des masques que nous n’avons toujours pas, on va respecter la distanciation physique puisqu’il n’est plus question, dans les discours, de la distanciation sociale des débuts, on va appliquer les gestes barrière (car le s du pluriel a mystérieusement disparu), on va se laver les mains cinquante fois par jour, on va nettoyer ce que l’on touche et ce que les autres touchent aussi, on va appliquer le protocole de déconnade déconfinement à la lettre, et s’il faut redéconner reconfiner on se reconfinera, on fera tout comme ils nous disent, hein, parce qu’on veut vivre, quoiqu’il en coûte…

En ce qui me concerne professionnellement, je suis déjà sûre d’une chose, c’est que je ne travaillerai pas dans mon école de rattachement. Nous sommes neuf (y compris le directeur et deux enseignantes du RASED) à reprendre en présentiel ; a priori quinze enfants seulement reviendront à l’école à partir du jeudi 14 mai. Je serai donc affectée dans une autre école de la circonscription, c’est ce que la secrétaire m’a annoncé au téléphone, laquelle je ne sais pas encore mais c’est comme ça, c’est mon job, alors oui, pour moi c’est clair, lundi 11 mai 2020, on verra bien.

À (ré)écouter sans modération, la lucidité et l’acidité de Fabrice Luchini, invité de la matinale de France Inter le 5 mai 2020 (interviewé par Léa Salamé). Chapeau, l’artiste !

vendredi 24 avril 2020

Baisse de régime

Hier jeudi 23 avril, j’ai commencé la journée en me rendormant après que mon téléphone eut sonné à sept heures et demie, n’émergeant finalement qu’à neuf heures moins le quart. Ronchonne, barbouillée, tête en vrac, fatiguée.

Dehors, comme tous les jours, ciel bleu, soleil radieux, végétation verdoyante, pépiement des oiseaux : signes faussement joyeux, sensation de vivre dans une prison dorée. De toute façon il fait trop chaud pour la saison.

Je suis restée au lit jusqu’à midi et demi à pianoter sur l’ordi, avec deux chats comme compagnie lascive.

Relever mes mails perso, mes mails pro, passer en revue tous les albums de ma bibliothèque musicale numérique, réfléchir aux titres à inclure dans ma 3e playlist « spécial confinement », visionner sans me lasser la vidéo des Sex Pistols « Holidays In The Sun », écouter la quatrième lecture d’Anne Cardona consacrée à une poésie fantaisiste de René de Olbadia « Chez moi », boire à l’envi du café réchauffé au micro-ondes, corps engourdi, pensées meurtries, idées à la dérive.

Un bon steak haché à cheval avec frites, ketchup et Breizh Cola, déjà ça allait mieux.

Appel sur mon portable : le directeur de mon école de rattachement me demande d’assurer le suivi de sept élèves du CM1/CM2 et du CM2 de mon école de rattachement. Depuis lundi 20 avril, jour officiel de la rentrée des classes, ils ne se sont pas manifestés auprès de leur enseignant-e, ils ne rendent aucun travail. Mon rôle est de leur téléphoner pour savoir ce qui se passe, tenter de remettre les brebis égarées dans le droit chemin.

Ce ne sera pas pour ce jeudi, je ne suis pas du tout dans l’esprit d’appeler des familles dont la plupart préparent le début du Ramadan, je ne me sens pas l’âme d’une warrior.

Par contre, je me suis concocté un programme détaillé pour aujourd’hui vendredi 24 avril :

-Sept heures trente, réveil, lever à la première sonnerie
-Café du jour + pain au chocolat
-Faire mon lit (virer Grigri)
-Marche sportive et course à pied soft à la fraîche (une heure)
-Douche
-Habillement (vêtements colorés)

Mise au travail :
-Préparation d’un questionnaire et d’un éventail d’argumentaires pour expliquer la nécessité de continuer à suivre l’enseignement proposé par le maître/la maîtresse à l’attention des familles que je vais contacter.

-Téléphoner aux familles en sachant que je risque de tomber sur un répondeur et d’être obligée de laisser un message si possible convaincant, négocier un plan de travail avec les élèves concernés, en tout cas mettre en place quelque chose permettant leur maintien dans le système scolaire sous une forme ou une autre, envisager des solutions alternatives, une classe virtuelle, des cours particuliers, des envois via la Poste…

-Réunion Zoom avec le directeur et les collègues de l’école à seize heures, compte-rendu de mes investigations, écoute, échanges…

Ensuite, début du week-end, concert à File 7, replay des « Lettres d’intérieur » d’Augustin Trapenart sur France Inter juste avant neuf heures ; si vous ne deviez n’en écouter qu’une (deux minutes) ce serait celle-là : le poème « À tous lesconfinés, fruits confis » de Brigitte Fontaine.

Danse 80’s, promenade avec les chats dans la résidence, conversations à distance réglementaire avec les voisins et les voisines, applaudir à vingt heures, lecture, mots croisés, dodo, clap de fin.

J’ai tout fait comme prévu depuis mon réveil, maintenant j’attaque le plus gros du programme : la mise au travail.

mardi 17 mars 2020

Les gestes barrières

Qui sont tous ces vilains français qui, dimanche dernier, ont accompli leurs devoirs civiques en allant voter et, puisqu’il faisait beau, en ont profité pour prendre l’air dans les parcs, jardins, bords d’eau, rues et chemins…, plutôt que de rentrer sagement chez eux, sans faire de vagues ? Tout simplement des inconscients ! 

Allez voter messieurs mesdames, il n’y a aucun risque sanitaire, toutes les précautions sont prises. Ne mettez surtout pas le nez dehors, la situation est grave, il faut ralentir la progression du virus. Cela se nomme de l’injonction paradoxale. 

Le second tour des élections municipales est reporté à une date ultérieure, là au moins, les choses sont claires. Merci, monsieur le Président ! Et je n’oublierai pas que nous sommes en guerre, vous l’avez assez répété dans votre discours ! 

Aujourd’hui, j’ai travaillé avec deux collègues du RASED (maîtres spécialisés) et six enfants de soignants, quatre maternelle et deux CM1. On a fait du sport, des jeux, de grandes récrés à l’extérieur. L’après-midi, j’ai fait travailler les CM1 en mathématiques : calcul mental, problèmes de partage, divisions et multiplications… Je suis enseignante, tout de même ! 

Ce sera ma seule journée de volontariat de cette semaine. L’inspection lance les candidatures pour la semaine prochaine, je réponds présente. 

Comme je n’avais pas piscine hier soir, j’ai pris un bain en écoutant « Le Moujik et sa  femme » (2002) de Jean-Louis Murat. L’Auvergnat était l’invité d’Antoine de Caunes dans POPOPOP le vendredi 13 mars sur France Inter, il y présentait son nouvel album « Baby Love ». Cela fera date puisque dorénavant, sur toutes les radios, les entrevues se font par téléphone.

Pour écouter l’émission, c’est ici :

Dernier bilan en France : 6633 personnes contaminées, 148 morts. Dans le monde, plus de 200 000 cas et 7500 personnes décédées. Non ça c’était hier. 

Aujourd’hui mardi 17 mars : 7730 cas et 175 décès.