Affichage des articles dont le libellé est Confinement Semaine 6. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Confinement Semaine 6. Afficher tous les articles

jeudi 23 avril 2020

Holidays In The Sun

Alors voilà, Christophe est mort, le coronavirus a eu raison de lui, quelle tuile ! Il semblait invincible, indestructible, presque immortel. Le musicien camerounais Manu Dibango a été emporté lui aussi. Je l’avais vu en concert il y a deux ans, un grand moment !

Le romancier chilien Luis Sepulveda vivait en Espagne et il y est décédé ; comme on sait, là-bas, c’est le désastre… J'aime lire des extraits d’ "Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler" aux élèves lorsqu'ils sont sages là.

Annulation des festivals de mai, juin et début juillet, Avignon c’est mort, les annonces se succèdent, sentence, verdict, couperet, rendez-vous en 2021 (si tout va bien, s’il y a encore assez de monde en vie pour venir aux spectacles).

Bref, ça fait des dégâts.

Holidays In The Sun, pour les novices, c’est un titre (1977) des sulfureux sujets britanniques Sex PistolsLa vidéo ne manque pas de piquant avec ses scènes de concert épiques et ses vues de Berlin bien avant la chute du Mur.

mercredi 22 avril 2020

Voyage autour de ma chambre

Un extrait du livre de Xavier de Maistre (1794) lu magistralement par Anne Cardona sur sa chaîne « l’Enlivreuse »

Trois lectures sont déjà disponibles ; la quatrième est pour ce soir, à 19 heures. 

Enlivrez-vous !

mardi 21 avril 2020

dimanche 19 avril 2020

Contrebandière



Bruits secs et sourds, crépitements. Sons élastiques, rebondissants. Les coups redoublent, montent en puissance. Violence immense, colère lâchée, vieilles souffrances.

Clappements, clapotis, clapotements. Pluie rageuse, lourdes gouttes tombant en rangs serrés, senteurs de terre. Longues minutes tambourinées : des trombes, des seaux, des cordes !

Voilà que ça se calme, ça va decrescendo, puis ça s’arrête. Les arbres se secouent, la terre étanche sa soif. Absorption, écoulements, glissements, goutte-à-goutte.

Allongée sur le dos, les yeux fermés, je me rassemble, reprends conscience. J’ouvre les yeux : dôme d’une grotte aux parois arrondies. Ventre maternel, placentaire, matriciel. Béatitude, douce euphorie.

Il fait bon, sous la tente. Je m'y sens bien. Étanche et rassurante, chaleur diffuse dans le duvet. Son souffle régulier se mêle au mien. Ancré dans le sommeil, il m’enlace. Il m’appartient, je suis à lui.

Depuis la nuit des temps je l’aime. Sentiment étrange, ancestral, primitif. Rester comme ça entre deux eaux, laisser divaguer mes pensées, sa main bien chaude sur ma peau nue.

Il bouge, il gémit, se retourne. Sa main me quitte, il se replie, se met en boule. Je change de position, me lovant contre lui. Poitrine collée à son dos, je l’entoure de mes bras.

Je laisse aller ma tête contre la sienne. Je le respire tout entier, je l’appréhende dans ses moindres détails. J’écoute son corps vibrer. Affinités, intimité, sérénité.

Chaque journée commencée en sa compagnie me remplit d’aise. Je suis fière, nous sommes ensemble. C’est l’été, les vacances, pas de contraintes, itinérance…

Là, maintenant : je prends, je glane, je passe en fraude, je louvoie, je maraude.

Langueur, lascivité, paresse. Lueurs de l’aube, jour nouveau, seuls au monde.

Il s’étire, se détend. Il se tourne vers moi, ouvre les yeux, les referme. Il les rouvre, me sourit, approche ses lèvres des miennes, il m’embrasse. Illumination, foudroiement, éclairs.

Un flot de désir me submerge et m’entraîne loin du large, vers des terres inconnues, en friches.

Temps houleux, vent violent, je perds pied, je suffoque.

Je me laisse assaillir, envahir, engloutir, posséder.

Plus rien d’autre ne compte.

samedi 18 avril 2020

Les vacances au bord de la mer

1975 : j’avais 12 ans, Michel Jonasz était jeune, mince, déjà talentueux et irrésistiblement boudeur.

Une chanson magnifique mais en playback qui tue ; il faut dire que c’était la norme dans les émissions télévisées de cette époque-là.


vendredi 17 avril 2020

Qu'est-ce que tu vends pour les vacances

Alors ça : chef d’œuvre ! 
Cette parodie filmée dans le quartier du Sentier à Paris est l’œuvre des fameux David et Ben Soussan. 
Nous reconnaîtrons aisément, dans leur rôle de pitre : Alain Chabat et Dominique Faruggia de Les Nuls. C’était en 1988. 



Cliquer sur le lien pour voir cette vidéo.