jeudi 19 mars 2020

Où sont les masques ?


Moi j’en ai trouvé un… Oui, je sais, c’est facile, je ne suis certainement pas la seule à faire cette blague !

À 19 heures hier soir, nous comptions 9134 cas et 264 morts. Nous commençons à comprendre l’ordre impérieux de rester chez nous jusqu’à atteindre un pallier (l’Italie semble être sur cette voie) et entamer la décroissance.

C’est incroyablement calme dans ma résidence. Le chant des oiseaux et le passage de rares voitures sont les seuls bruits qui me parviennent du dehors. Plus de bus, moins d’avions. Même pas envie de mettre de la musique : « Enjoy the Silence ».

Pour les infos à la radio, c’est trois fois par jour, comme les médicaments : le matin, le midi et le soir.

Mon emploi du temps se structure.

Je maintiens la fonction réveil de mon téléphone Travail 6 h 30 (du lundi au vendredi) avec l’agréable sensation de n’être tenue à rien, seulement pour le plaisir de me rendormir.

Après le temps du petit-déjeuner (trop souvent bâclé voire inexistant les jours où je travaille), la prise de connaissance des nouvelles du jour « Les nouvelles sont mauvaises, d’où qu’elles viennent », je téléphonerai à un-e proche, famille, ami-e-s, pour communiquer, pour garder le lien. Ce matin, l’appel était pour mon père.

            Tant que cela sera possible, je partirai en promenade avec mon laisser-passer. Le chemin de Claye est idéal pour s’aérer le corps et les neurones. Les rencontres avec des personnes du village sont les bienvenues, elles me font du bien.

            Je m’oblige à préparer un vrai repas le midi, chose que je ne fais pas forcément lorsque je suis en vacances. Oui mais là, ce ne sont pas des vacances !

            L’après-midi, j’écris. Je bidouille sur l’ordi. Pour les occupations du soir, j’hésite entre podcast, replay, lecture, mots fléchés. Ah oui, et à 20 heures, applaudissements de nos terrasses ou balcons pour tout le personnel soignant qui ne compte pas ses heures.

            Mardi 24 mars, j’assure de nouveau l’accueil des enfants à l’école, avec les deux mêmes collègues.

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