Par le groupe Élégance, pop funk 80’s à souhait, flow en français et clip caractéristique de ce que furent ces années : bien folles, quand j’y repense.
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jeudi 16 avril 2020
mercredi 15 avril 2020
Vacances à l'hôpital
« Mes mauvaises fréquentations » de Philippe Katerine est un coffret regroupant quatre mini CD. Sorti en 1996, il contient seize chansons rétro finement écrites, aux charmes délicieusement sixties.
Écoutons donc « Vacances à l’hôpital » pour relativiser et garder le moral.
mardi 14 avril 2020
Vacances prolongées
Qui n’a jamais écouté cet album des VRP paru en 1992 ?
C’est le moment de s’y (re)mettre avec « La Picardie » qui, sur un ton enjoué, nous laisse entrevoir à quoi pourraient ressembler nos prochaines vacances d’été.
C’est le moment de s’y (re)mettre avec « La Picardie » qui, sur un ton enjoué, nous laisse entrevoir à quoi pourraient ressembler nos prochaines vacances d’été.
lundi 13 avril 2020
dimanche 12 avril 2020
Une halte à Angers
Le 21 juin 2035
Chers
Camille, Sacha et les enfants,
Comment
ça va pour vous ? Avez-vous enfin de quoi vous loger, vous nourrir
convenablement ? Vos démarches avaient l’air de prendre une bonne
tournure, ont-elles abouti comme vous le souhaitiez ? Les enfants
peuvent-ils aller à l’école, commencer à apprendre la langue ? C’est
important ! Et vous ? Vos diplômes vous donneront-ils la possibilité
de travailler ?
Je
profite de notre halte d’une semaine à Angers pour vous écrire. Nos amis Mylène
et Cédric nous ont accueillis à bras ouverts. Comme ils ont la chance d’avoir
encore leur maison, ils hébergent des personnes de passage, en transit, comme
nous… La plupart vont à pied, un sac sur le dos et leurs valises à la main,
d’autres poussent un caddie, d’autres traînent une carriole… Quelle
misère ! Nous nous sentons bien privilégiés, Jacques et moi, avec notre
cheval et notre roulotte ! Nous avons un toit, nous savons où dormir…
Mylène
est une vieille amie, ça remonte à loin, aux meilleures heures de notre
jeunesse ! Avec Cédric, ils ne se sont jamais quittés depuis cette époque.
Ils couleraient des jours heureux s’il n’y avait pas tout ce bazar ! Nous,
on a été contraints de fuir. L’air devenait irrespirable, on se mettait en
danger nuit et jour, notre petit coin de campagne ne ressemblait plus à rien,
ce n’était plus possible !
Alors
on a fait comme tous les autres, on a plié bagage avec les moyens du bord.
Heureusement, on avait gardé la roulotte, et ce sacré Léon… La vieille carne
allait reprendre du service ! Et nous autres vieilles carnes, aussi !
Autant prendre ce qui nous arrive dans la bonne humeur ! À l’âge qu’on a
tous les deux, on ne risque plus grand-chose. La mort se rapproche, de toute
façon.
Nous
comptons rejoindre l’Espagne, le Portugal, l’Andalousie, peut-être pousser
jusqu’au Maroc. Jacques a repris des couleurs depuis que nous avons quitté
l’enfer du Grand Paris. Nous avons emmené nos chats et aussi un chien resté
attaché à sa chaîne, que nous avons trouvé dans une cour de ferme déserte.
Nous
voyons des choses abominables sur les routes, même si nous nous déplaçons
surtout la nuit. Nous rencontrons plein de vieux comme nous, mais bien plus
démunis, fragiles, maigres, malades, épuisés, désespérés… Nous ne nous arrêtons
pas. Nous ne pouvons pas les aider ! Excusez-moi d’être dure, mais la
lutte pour la vie, c’est chacun pour soi.
Nous
profitons avec Mylène des moments de préparation des repas pour bavarder,
échanger les dernières nouvelles : ceux qui s’en sortent, ceux qui sont
morts… Jacques aide Cédric à consolider la maison, à réparer le toit, à faire
quelques travaux à l’intérieur. Ça nous fait du bien de vivre dans des murs,
d’avoir un grand lit confortable où dormir, où reprendre des forces. La route
sera longue, encore. Nous avons la chance de nous aimer, animés par le désir de
continuer à vivre ensemble, coûte que coûte, quelles que soient les conditions.
Jacques
se joint à moi pour vous embrasser tendrement toutes les deux et les trois
petits. Nous vous souhaitons tout le courage dont vous avez besoin pour
démarrer votre nouvelle vie dans ce pays qui a bien voulu vous accueillir.
Soyez fortes !
Dès
que les communications sont rétablies, on se parle sur le Phone. En attendant,
le bon vieil Internet continue à fonctionner, même s’il est réduit à une
vulgaire boîte de messagerie… Et chez Mylène et Cédric, le réseau passe encore.
Quel progrès !
Donnez-nous
vite de vos nouvelles, que nous sachions si vous avez bien reçu ce courriel.
On pense
à vous, on vous aime !
Zohra et
Jacques
samedi 11 avril 2020
Enfermée dehors !
Hier soir à 19 heures tapantes, j’étais
juchée sur mon vélo dont je venais de regonfler les pneus pour démarrer mon
heure (quasi quotidienne) d’activité sportive réglementée-réglementaire.
J’ai sillonné routes, rues et chemins dans et
autour de mon village avec, je dois l’avouer, une sensation de liberté. L’air
était chaud, délice des bras et des jambes nus caressés par le soleil encore
haut, les senteurs du printemps, des familles en balade, des jeunes gens à vélo
ou en planche à roulettes, des joggeurs et joggeuses, des chats sur le rebord d’une
fenêtre, en haut d’un mur ou d’un toit, des chiens gentils ou plus méchants…
Devant les grilles de l’Ehpad, c’était
moins drôle : à l’intérieur de la cour, stationnaient une voiture du SMUR
et l’autre des pompiers.
Dans
l’immeuble situé en face de la boulangerie, les éclats de voix d’un homme en
colère m’ont saisie et fait descendre de vélo. Alertés par les cris, les gens
du coin étaient tous à leur fenêtre et assistaient au spectacle : un homme
a soudain surgi d’une fenêtre, l’a enjambée et a sauté dans la rue ; c’était
au rez-de-chaussée il vaut mieux préciser.
Il
s’est mis à hurler des insanités avant d’aller tambouriner sur la porte d’entrée,
de frapper avec force et violence (il en avait visiblement après quelqu’un) jusqu’à
ce qu’un autre homme passe par la fenêtre et continue à se prendre la tête avec
lui dehors.
Un
chien genre pitbull a lui aussi franchi la fenêtre et s’est mis à aboyer sur
son maître, le plus énervé, celui qui vociférait. Finalement, l’homme a tourné
les talons et est parti avec son chien en lâchant : « Vous pouvez
toujours fait venir les flics, je les en… » Vive le pétage de plombs en
plein confinement.
Il
paraîtrait qu’on va peut-être si les tendances se confirment atteindre prochainement
un pallier dans l’évolution de la pandémie. Oui d’accord, mais tout ça sans
masques et sans tests pour tous les Français-e-s ?
On
va devoir résister avec les moyens du
bord, hein, avec ce qu’on nous concède, comme par exemple une heure de
liberté par jour pour se dépenser car
on en a besoin si on veut tenir et garder le moral.
Maintenant,
j’attends comme tout le monde l’allocution du Président lundi soir.
On
se croirait un peu dans « Un jour sans fin » (avec Bill Murray) ou « The
Truman Show » (avec Jim Carey), non ?
Merci
à Sam et à Myriam de m’avoir inspirée.
vendredi 10 avril 2020
L'agent venu du froid d'Otto Matik
Une chanson électro-virale qui fleure bon les nineties par le fameux trio frenchie Otto Matik avec paroles en sous-titres et photos d’épok.
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