Vendredi
13 mars après la classe, soit trois semaines écoulées depuis la rentrée des
vacances d’hiver, tout l’monde aux abris ! On oublie le stage de réussite,
on s’organise pour travailler à la maison, on fait une croix sur les prochaines
vacances, c’est déjà un peu les
vacances…
Plus
tard, le directeur de mon école de rattachement m’informe de la possibilité
d’encadrer un stage de soutien scolaire à
distance, qui aura lieu la deuxième semaine des vacances de printemps et
concernera un petit groupe d’élèves. Je réponds présente, j’aime relever des
défis, pourquoi pas celui-ci ?
Les
vraies vacances commencent :
grasses mat’, café, ordi, téléphone, lecture, marche et course à pied, VTT, musique,
dance floor, apéro, soleil à gogo… Cela ne dure que d’un temps, mon directeur
me rappelant à l’ordre dès le jeudi 9 avril au matin pour m’annoncer qu’il a le
feu vert de l’inspecteur pour le dispositif des « vacances apprenantes ».
Je regrette un instant de m’être proposée.
Cinq collègues volontaires en
tout sur l’école, les niveaux CE2, CM1 et CM2 sont déjà attribués, il reste à
répartir dix CP et quatre CE1, ce que nous faisons le directeur et moi. Nous
travaillerons donc chacun avec sept élèves, cinq CP et deux CE1, toutes classes
confondues.