Dès la rentrée des vacances
d’hiver, j’ai posé ma candidature pour encadrer un stage permettant à des élèves
de CM2 de bénéficier d’une « remise à niveau » avant leur passage en 6e.
Ces stages, dits « de
réussite », sont programmés la première semaine des vacances de printemps
et permettent de travailler avec un groupe d‘élèves restreint, six en moyenne.
Les cours ont lieu tous les
matins, pendant trois heures, du lundi au vendredi. Ils consistent principalement
à faire des révisions en français et en mathématiques, personnalisées selon les
besoins.
Depuis 2015, j’aime effectuer ces
heures supplémentaires (grassement payées) car cela me permet de faire la
classe autrement, d’enseigner dans des conditions différentes et plus
favorables aux apprentissages, de développer des relations empathiques,
bienveillantes et privilégiées avec les élèves.
C’était sans compter sur le
coronavirus, qui a eu vite fait de tout bazarder et de renvoyer fissa tous les enfants (et leurs enseignants)
chez eux.