Une
découverte musicale de très haute importance que celle d’Isïa Marie, auteure-compositrice-productrice-interprète qu’il me
tarde de voir en concert dès le confinement terminé.
Premier titre
écouté suite à la réception du courriel de cette artiste parisienne de 26 ans : « C’est pas toi c’est moi »
où il est question d’une femme brisée, gisant au sol, victime des violences de
celui qu’elle aime jusqu’à y perdre son âme, son identité, sa vie même. La
dureté des paroles tranche avec la douceur de la voix, de la mélodie, du style
R’n’B.
Exploration
de l’univers musical d’Isïa Marie : l’extrait d’un
concert en trio à la Boule Noire avec une reprise de Bronski Beat (Smalltown
Boy) encore plus pêchue et dansante que l’original, le clip gothique électro
rap « Possédée » filmé à l’intérieur d’une abbaye (laquelle ?),
les chansons concept « Avec la langue » (adaptation en français de
chansons anglophones jouées à la guitare), les reprises d’artistes nationaux
comme Mylène Farmer (Sans contrefaçon) ou Julien Doré (Coco Confine, parodie de
Coco Câline) et surtout ses compos originales mixant les genres musicaux avec une
voix extraordinaire et une aisance époustouflante.
Bref, vous l’aurez
compris, voilà une belle personne, généreuse et talentueuse ; cela faisait
longtemps que je n’avais pas eu un tel choc en écoutant une « nouveauté ».
Au menu de ce
post : la chanson « C’est
pas toi c’est moi », l’interview d’Isïa Marie au sujet des violences
conjugales « plus que jamais d’actualité pendant ce confinement », le
Facebook et la chaîne YouTube de la demoiselle pour vous abonner et écouter
toutes ses merveilles dans l’ordre qui vous plaira.