mercredi 6 mai 2020

Isïa Marie



Une découverte musicale de très haute importance que celle d’Isïa Marie, auteure-compositrice-productrice-interprète qu’il me tarde de voir en concert dès le confinement terminé.

Premier titre écouté suite à la réception du courriel de cette artiste parisienne de 26 ans : « C’est pas toi c’est moi » où il est question d’une femme brisée, gisant au sol, victime des violences de celui qu’elle aime jusqu’à y perdre son âme, son identité, sa vie même. La dureté des paroles tranche avec la douceur de la voix, de la mélodie, du style R’n’B.

Exploration de l’univers musical d’Isïa Marie : l’extrait d’un concert en trio à la Boule Noire avec une reprise de Bronski Beat (Smalltown Boy) encore plus pêchue et dansante que l’original, le clip gothique électro rap « Possédée » filmé à l’intérieur d’une abbaye (laquelle ?), les chansons concept « Avec la langue » (adaptation en français de chansons anglophones jouées à la guitare), les reprises d’artistes nationaux comme Mylène Farmer (Sans contrefaçon) ou Julien Doré (Coco Confine, parodie de Coco Câline) et surtout ses compos originales mixant les genres musicaux avec une voix extraordinaire et une aisance époustouflante.

Bref, vous l’aurez compris, voilà une belle personne, généreuse et talentueuse ; cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un tel choc en écoutant une « nouveauté ».

Au menu de ce post : la chanson « C’est pas toi c’est moi », l’interview d’Isïa Marie au sujet des violences conjugales « plus que jamais d’actualité pendant ce confinement », le Facebook et la chaîne YouTube de la demoiselle pour vous abonner et écouter toutes ses merveilles dans l’ordre qui vous plaira.