vendredi 3 avril 2020

Vendredi, c'est permis

Hier soir, j’ai pris ma dose d’infos en regardant le journal de France 2 suivi de l’émission spéciale Covid-19 animée par Élise Lucet et Jacques Cardoze. Là, je suis encore en train de la digérer.

Alors aujourd’hui, apparemment il s’est passé beaucoup de choses, des décisions importantes ont été prises, mais j’attendrai demain à la fraîche pour en prendre connaissance.

Je suis chez moi peinarde, juste attentive à sortir sur ma terrasse à vingt heures pile pour applaudir les gens qui travaillent dur, qui s’exposent, qui risquent leur vie pour autrui, au mépris du danger qui les guette lorsqu’ils n’ont pas les protections adéquates.

Je nourrirai ensuite mes petites bêtes, déjà affamées, au bord de l’apoplexie. Puis je verrai si je prolonge mon apéro solo… ou pas.

Les gens surconsomment, s’enferment chez eux  et font chauffer le code de leur carte bancaire à qui mieux-mieux sur Internet…

Moi, je vis sur mes réserves. J’ai chez moi une quantité de livres que je n’ai pas lus -c’est le moment d’en profiter-, des DVD que je n’ai pas visionnés et d’autres que j’aimerais revoir, un cahier de mots fléchés à terminer, ce journal de bord à tenir…

J’entreprends aussi, depuis le début du confinement, le rangement de ma CDthèque : mille et un objets musicaux achetés ou gravés (avec impression de la pochette) depuis 1991, date d’acquisition de mon premier lecteur de disques numériques. Mon CD number one fut pour Alain Bashung, l’album « Osez Joséphine ».

C’est l’occasion de réécouter (et de numériser) nombre de pépites et de bijoux ciselés, de mélodies accrocheuses et de textes bien troussés : en ce moment j’écume le rock français.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Lecteurs, lectrices, j'apprécierai vos commentaires !
Allez-y, lancez-vous !