Hier
soir, j’ai pris ma dose d’infos en regardant le journal de France 2 suivi de l’émission
spéciale Covid-19 animée par Élise Lucet et Jacques Cardoze. Là, je suis encore
en train de la digérer.
Alors
aujourd’hui, apparemment il s’est passé beaucoup de choses, des décisions
importantes ont été prises, mais j’attendrai demain à la fraîche pour en prendre connaissance.
Je
suis chez moi peinarde, juste attentive à sortir sur ma terrasse à vingt heures pile pour applaudir les
gens qui travaillent dur, qui s’exposent, qui risquent leur vie pour autrui, au
mépris du danger qui les guette lorsqu’ils n’ont pas les protections adéquates.
Je
nourrirai ensuite mes petites bêtes, déjà affamées, au bord de l’apoplexie.
Puis je verrai si je prolonge mon apéro
solo… ou pas.
Les
gens surconsomment, s’enferment chez eux
et font chauffer le code de leur carte bancaire à qui mieux-mieux sur
Internet…
Moi,
je vis sur mes réserves. J’ai chez moi une quantité de livres que je n’ai pas
lus -c’est le moment d’en profiter-, des DVD que je n’ai pas visionnés et d’autres
que j’aimerais revoir, un cahier de mots fléchés à terminer, ce journal de bord
à tenir…
J’entreprends
aussi, depuis le début du confinement, le rangement de ma CDthèque : mille
et un objets musicaux achetés ou gravés (avec impression de la pochette) depuis
1991, date d’acquisition de mon premier lecteur de disques numériques. Mon CD number one fut pour Alain Bashung, l’album
« Osez Joséphine ».
C’est
l’occasion de réécouter (et de numériser) nombre de pépites et de bijoux
ciselés, de mélodies accrocheuses et de textes bien troussés : en ce
moment j’écume le rock français.